Charlie ne tenait qu'un maigre crayon,
Une brindille de bois et de fusain,
Penché sur ses journaux et ses dessins,
Vêtu d'un mince rempart de lin,
Une brindille de bois et de fusain,
Penché sur ses journaux et ses dessins,
Vêtu d'un mince rempart de lin,
Il voyait déjà demain sur son calepin,
Une avalanche de métal et un déluge sanguin,
Des flammes hurlant au bout des canons...
Puis, plus rien.
Face à ces barbares vengeurs,
Les tambourinements de son coeur
Se sont tus. Et les autres, fiers de leur labeur,
Lâches d'esprit, fanatiques de vilénies,
S'en furent, sans nom, cagoulés,
Crachant à la face de prophète et dieu
Leurs volontés d'imposer la peur et la haine.
Rassemblés ici,
Nous vous avons vus,
Nous vous désignons du doigt, unis,
Maintenant, vous êtes perdus,
Puisque par millions, nous clamons : "Je suis Charlie."
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