dimanche 2 septembre 2012

Vile de rentrée

   Avec la rentrée qui vient, les ombres bruissent au pied des murs du temps. Pas de doute, après 2012 vient 2013, et la fin, ce sera pour plus tard. Le monde deviendra noir et un dernier crépuscule éclairera l’horizon des hommes. En théorie. En pratique, des dates s’agglutinent depuis des décennies. Il y aura des changements, comme d’habitude ; la vie le veut ; en mieux ou en pire.
   Observez Vile, l’assassin, le personnage emblématique de l’éminence grise. Sa mission n’en est qu’une parmi des milliers : un ruban rouge est serré sur une poutre  et un autre, sur un pilier rouillé. Une pointe de commencement l’amène à une lame d’arrivée, rien de plus, rien de moins… Le facteur « chaos » chamboule tout ; le cycle évolue, les rôles s’échangent…
   VILE : Son réel prénom et son patronyme, il les a oubliés. Délibérément ou à cause d’une amnésie inexplicable ? Vous le saurez aux détours des textes suivants du monde de Lunambre. L’éminence grise représente un simple morceau du puzzle retraçant un moment routinier de son existence. Qu’a-t-il fait auparavant ? Pourquoi est-il là ? Ne voulez-vous pas le découvrir ?  Oublions-nous vraiment ? La vieillesse inhibe le souvenir, mais il ne le rend pas toujours aussi fade qu’on le voudrait… Et qu’en est-il de ses relations ? N’êtes-vous pas curieux ? Ne voulez-vous pas en apprendre davantage ?  

Tout vous sera révélé en temps voulu, mais prenez garde, sur Lunambre, vos âmes sont l’ambroisie des dieux.


Liens :

L'éminence grise 

 Sans oublier tous les personnages déjà créés du monde de Lunambre : Shiven, Ambre, Galabrielle, Jina, Jin, Eshen, la Dame Sans nom, Arthur, le mystérieux clochard, Âm, le Baron, Irme, Lonefey, Lunombre, Arkane, Vernat, Arkane, Arveine, Evin Artoror...

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai