jeudi 10 juin 2010

Carnet Légendaire 15 Des nouvelles... Et une résolution

Alors voilà, j'ai reçu une réponse négative avant hier.

Qui avait-il dans ce mail ? Quelques avis plutôt sympathiques dans l'ensemble; bon, ils ont surtout lu un extrait, ce qu'ils m'ont d'ailleurs dit dans le dit mail. Ils avaient pas mal de manuscrit à lire, les pauvres.

Pas de quoi jeter son manuscrit au feu. Je vais encore devoir le retravailler; histoire qu'il ait enfin de la gueule. Je vais faire ce que l'on appelle une refondation en règle, quitte à ajouter des matériaux de construction inconnus.Rassembler les trois livres en un pour commencer, en disséminant ici et là des passages du journal pseudo intime de Galf Bell.

Et puis, je vais m'arrêter là pendant quelques temps. L'histoire peut se terminer ici; et pour une fois, vue que j'aurais tout rassembler, il n'y aura plus qu'un seul gros tome. Finis les explications à deux balles pour dire qu'une suite est en préparation et annoncer sa couleur. Finis l'âne de service qui se lance dans l'écriture de cinquante milles tomes avant d'avoir ne serait-ce qu'entrevu la couverture du premier.

A la place; directement le gigantesque tome; pan !, dans les gencives. (Tout du moins pour Sans Nom)

Et oui, votre petit "scriptueur" a des dizaines de projets sur le feu, à commencer par l'écriture d'un court livre dont vous êtes le héros, nommé Nocturne. Et comme, je ne fais jamais dans le décorum classique; un nouveau projet sous forme de notes a vu le jour; Nocturne d'Âmes. ( Ce n'est que le neuvième depuis deux ans; Sans Nom y compris.)

Laissez moi vous présenter le titre des neuf autres projets : Non Heros; Inumia; Le Cantique Sans Nom; SourceRoi; Errant; Ventelarme; "Les Eboueurs de l'espace"...

Je ne peux pas tout écrire en même temps, si bien que tant que je me concentre sur un projet; et ces merveilleuses histoires (de mon point de vue) patientent quelques part dans ma Malle. Sans oublier la Danse du Lys, qui n'a pas été terminé, et pleins d'autres récits qui se passe dans ce monde là. (Pandora, Damnation, le Vide et la Flamme, Agonie et Equitombe; pour ne citer que ceux là.)

Je suppose qu'écrire des intrigues se déroulant sur plusieurs tomes ne me facilitent pas la tâche. Je vais peut-être essayer, pour une fois, de faire du one shot. Malheureusement, je doute que Nocturne d'Âmes en soit un. Quand on écrit des cycles, la fin se fait désirer. (J'adore ça !) Et on ne compte pas en semaines, ni en mois, mais en années. Pourquoi les nouvelles cartonnent, d'après vous ? (question subsidiaire) Moins de temps !

Certains me diront qu'ils retravaillent leurs nouvelles pendant un an. Et bien, moi, je leur répond, heureusement que vous n'écrivez pas de romans, vous y passeriez une décennie. Mais je vais prendre exemple sur vous; je vais m'enfermez quelques temps; réassembler Sans Nom à la lettre près. Et envoyer de partout. Je vais aussi répondre à tous les AT que je trouve et qui m'intéresse jusqu'à la fin de l'année, quitte à rédiger trente textes.

C'est ce qu'on nomme, quantifier en fractionnant. Qu'est-ce que vous en pensez ? Rien  et bien moi, je trouve que cette résolution a de la gueule ! Et oui, plus on me dit non, plus j'insiste. (sauf en amour, là, si on me dit non, je m'en vais; je ne suis pas mister chieur.)

Le soir tombe... Non, vous croyez ? Attendez donc de lire les tribulations du héros de Nocturne d'Âmes... Un jour...

1 commentaire:

  1. Bouaaaaaaaaaaaaahhh c'est bien dit grand frère tu vas tous les démontés ! Ils vont en chialer tellement sa fera mal ! :P

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Un avis, une réaction ;hésitez pas...

"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai