mercredi 23 février 2011

De l'eau fraiche, de l'expérimentation et de la confusion scripturale

J'ai encore du chemin à faire ; quelques huiles à apposer au  milieu des mécanismes. Les rouages ne sont pas à proprement parlé, rouillés ; plutôt bloqués par un chargement d'alliage dense. La traction à exercer équivaut à porter un arbre;lettre avec un bras et à le lancer à environ quatre cents cinquante kilomètres de distance, tout en escomptant que le rebond se fasse au bon endroit. Dans cette histoire abracadabrante, le plus dur n'est pas de projeter le pauvre végétal tâché d'encre, mais bien de faire en sorte qu'il atterrisse au bon endroit sans être repoussé par le champs de force silencieux.

Heureusement, l'effort accompli aujourd'hui équivaut à taper trois mots dans un mail et à cliquer sur envoyer. On est sauvé ! 

..............................Fin du pseudo texte ironique à modalité non expérimentale............

Bon, alors, où en suis-je ? A un total frôlant la dizaine d'histoires, dont une qui vient de s'inscrire à travers douze pages de notes. Pas grand chose, ce n'est qu'une petite exploitation scripturale explicitant un nouveau système de "magie de pointe" (c'est à dire totalement maitrisée par l'homme et sans danger) ; rajouter à ça trois sources de pouvoirs (en latin !) spécifiques fondés sur une philosophie sentimentale et vous obtenez deux continents totalement différents, avec d'un côté des types qui ignorent d'où leur viennent leur magie et de l'autre, d'autres qui contrôlent tout. Autant dire qu'il risque d'y avoir quelques étincelles !

 Sans oublier d'autres petits problèmes d'ordre collatéral ; liés à quelques divinités de mauvaises humeurs. Heureusement, les hommes de ce monde ont le pouvoir de défier des dieux ; autant dire que ça risque de barder dans tous les sens du terme, surtout avec un héros fainéant et triste qui passe son temps à bougonner face à l'adversité. Enfin, ce n'est là qu'un petit résumé de cette nouvelle histoire qui me trotte dans la tête depuis déjà quelques mois, et s'est épanchée en deux jours sur quelques pages.
Et une saga, une ! Bon, c'est vrai que j'adore créer des systèmes, des mondes, des personnages et des situations parfois à la limite du grotesque...
Mais pourquoi ne puis-je pas réaliser une histoire complète sur un seul et unique livre ? Et quand vais-je trouver le temps d'écrire ça, alors que j'en ai déjà deux immenses en cours et cinquante en sommeil ?

Focalisation, focalisation...
.
Vite, de l'eau !

G.N.Paradis en direct d'Inter-Monde, pétant la forme ! (ou le style, ce qui revient au même ou presque...)



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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai