mardi 5 avril 2011

Ténèbres, Grisaille et Lumière partie 1

Parfois, j'élabore des projets qui entretiennent des échos au niveau de mon ensemble scriptural. Je parle là de ce que je nomme mes saga, et mes courtes histoires.  (Sans Nom, La Danse du Lys et un jour ou l'autre Nocturne...)

Tout ce que j'écris, forme une seule et même Histoire réfractée, en une multitude de petits éclats narratifs. Et mes récits se répondent les uns aux autres, du point de vue du style adopté, comme du monde et des personnages. Tout cela s'élabore selon trois principes : Noir, Blanc et Gris. J'ai tout d'abord exploré le côté lumineux, avec la Danse du Lys (et la Rose d'Eden, etc.), où j'ai joué avec les clichés et les archétypes Habituels de la Fantasy, puis la Grisaille, l'entre deux, avec Sans Nom où j'ai inversé certains archétypes et des clichés de la Fantaisy ; et bientôt, enfin sous forme de notes, je vais basculer dans le côté ténébreux avec Nocturne, en me mettant littéralement dans la peau d'un mage noir.

Ainsi donc, j'ai rassemblé des courtes histoires rédigées dans le cadre d'AT divers et variés, et j'ai obtenu une symétrie scripturale avec mes saga.

- L'Ange Gabriel et la Déesse de la Nuit ; Nocturne = Ténèbres
- L'Eminence Grise ; Feu et Sang = grisaille
- La Rose d'Eden ; Le Royaume de l'autre côté des Monts (en cours) = Lumière

Logiquement...

Bref, je reviendrai sans doute sur cela dans d'autres "articles", lorsque les uns et les autres auront vu le jour de manière plus précises et plus concrètes.

En attendant, je vous souhaite une bonne fin de soirée.

"Que les Ombres retournent aux Ombres !"

La bénédiction du soir, :)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un avis, une réaction ;hésitez pas...

"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai