mercredi 17 juillet 2013

Quelques bonnes raisons de lire ou de ne pas lire la Danse du Lys

 Le personnage principal est un anti héros notoire, impétueux et maladroit. Il s’évanouit toutes les 20 pages. Pire que tout, il a une sœur jumelle !

Les situations loufoques et dramatiques s’enchainent à un rythme soutenu. Des gens meurent et des squelettes volent des sacs à mains.

La mère des jumeaux participe à l’aventure. Le père a levé le camp.

L’histoire débute sur une Terre alternative. Un inspecteur se mêle de toute cette affaire de sorcellerie.

Le monde imaginaire se nomme Andalénia ; et le royaume où se déroule l’essentiel du premier cycle, Adalante.

L’auteur s’amuse avec les clichés : il a donc décidé d’écrire 
des quadrilogies. (Ras-le-bol des trilogies !) Une dizaine de tomes sont prévus, six sont déjà rédigés.

La nounou de la princesse Elena porte le doux prénom de Galaad. La Reine a fichu le camp. « Avox », c’est du latin, et c’est son nom.

 Adalante est isolé du reste du monde : son économie est tournée vers le troc et ses habitants collectionnent de nombreuses babioles en or.

Les Protecteurs (sortes de mages) ont le devoir d’aider les citoyens d'Adalante dans leurs tâches quotidiennes. Pas de magie, pas de bouffe.

Les ennemis forment deux groupes distincts : les Vengeurs et les Frères des Démons. Les premiers sont des chevaliers renégats sans autre valeur que la vengeance et les seconds, des déments et des bourreaux qui servent l’entité du Néant. 
 
Les Protecteurs compétents sont séniles ou tout juste adolescents. Le plus puissant de tous a des mèches bleues et autant de rides qu’une vieille mégère.

De nombreuses espèces intelligentes (plus ou moins !) cohabitent sur les terres d'Andalénia. Vous en aviez votre claque des elfes et des nains : tant pis, ils ne sont pas en voie de disparition ! Vive les fées, les démons, les arbres vivants, les Drazels (sorte de cyclopes reptiliens), les vampires-succubes, les Aellux et d'autres engeances classiques ou plus étonnantes !

La parité héroïque est respectée ! Adieux les barbares en peaux de léopard, vive les chasseresses en corsets ! les femmes sont aussi nombreuses que les hommes dans la Danse du Lys. Vive les batailles en couple ! (Et accessoirement, les rivalités mesquines et autres taquineries déloyales...)
 
Voici ce que A..., un jeune lecteur, a écrit dans un mail à mon attention :


"Merci! Encore une fois merci pour les livres géniaux que tu écris
L'histoire est vraiment géniale, les personnages ont de bons caractères, ce ne sont pas juste des coquilles vides.
Que ta vie soit délivrée des tentacules maléfiques de Celaeno"


Quoi ? Celaeno est une pieuvre !
Rassurez-vous, c'est juste une figure de style tout à fait valable : Celaeno signifie "obscurité" en grec ancien, il n'a pas de forme définie dans les premiers tomes de la Danse du lys.

Merci à toi, A..., je te dédie cet article, car tu représentes la meilleure raison de lire la Danse du Lys. Que les vents et les lames de la Fantasy te mènent sur le chemin de la victoire ! 

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai