De quelle manière forme-t-on un livre ? Je me pose cette question aujourd'hui, avec une certaine mélancolie. Je suppose qu'il existe des tas de réponses différentes, plus ou moins didactiques, du procédé scriptural. Après tout, les écrivains fascinent ; leurs techniques, notamment. J'en ajoute donc une autre, à la suite ; de quelle manière, moi, je construis mes histoires ?
Un fouillis émotionnel m'agite souvent lors de la phase "création d'histoire", comme si je réagissais à une parole ou à un événement, naturelle ou non, comme la chute d'une feuille par exemple. Pour écrire avec justesse, il faut une très grand sensibilité, et pas forcément, une connaissance approfondie de tous les grands auteurs des siècles derniers. Oh, lire est très important pour forger son propre style, mais j'ai l'impression que beaucoup de personnes cherchent des recettes scripturales ou à imiter les anciens. A mes yeux, cette vision de l'art est très étriquée, puisqu'elle révèle, implicitement, le classement, dont les livres comme les hommes font l'objet dans notre société. Je ne rentrerai pas dans des détails pseudo philosophiques, mais je dirai simplement que nous devons avancer, non reculer.
Il paraît qu'on écrit mieux lorsque l'on nous impose des contraintes stylistiques. Moi, ça me bloque ; donc lorsque je me lance dans le premier jet d'une histoire, je ne me pose jamais de question sur la forme. Au contraire, je me concentre sur la mise en place du fond (personnages, lieux, atmosphère) et l'intrigue. Un long travail de reprise m'attendra de toute manière par la suite. Bien sûr, je relis parfois des passages, et j'en profite pour revoir certains points, mais je ne vais pas plus loin que ceux qui me sautent aux yeux.
Ce qui n'est pas sans apporter quelques complications : je dois être libre de toutes entraves, qu'elles soient d'ordre, psychologiques, matérielles ou stylistiques pour écrire au mieux de mes capacités. Or ce n'est pas toujours le cas ; ce qui explique en partie, que je ne rédige pas un nombre de signes spécifiques par jour. Je ne suis pas une machine ; j'écris ceux que je veux, quand je veux, à mon rythme et selon mon humeur. Lorsque j'ai terminé mon projet, je m'attèle seul à la première phase de réécriture. Ensuite, je cherche un lecteur, souvent l'un de mes proches*.
Après, au sujet des corrections dans le cadre d'une publication encadrée, il est logique qu'elles se déroulent avec une Dead-Line. Cette pression me permet de donner le maximum, ce que je ne ferais pas forcément seul dans mon coin, sans un événement concret au bout. Là, l'appui d'une personne (pro ou non), jouent beaucoup dans la réalisation "finale" du roman ou de la nouvelle, etc.
On écrit seul, mais on corrige toujours au moins à deux.
Je termine ce billet ici, car l'heure tourbillonne, entre autre.
*un bêta lecteur comme un autre, à la différence près que cette personne vous connait.
Ce qui n'est pas sans apporter quelques complications : je dois être libre de toutes entraves, qu'elles soient d'ordre, psychologiques, matérielles ou stylistiques pour écrire au mieux de mes capacités. Or ce n'est pas toujours le cas ; ce qui explique en partie, que je ne rédige pas un nombre de signes spécifiques par jour. Je ne suis pas une machine ; j'écris ceux que je veux, quand je veux, à mon rythme et selon mon humeur. Lorsque j'ai terminé mon projet, je m'attèle seul à la première phase de réécriture. Ensuite, je cherche un lecteur, souvent l'un de mes proches*.
Après, au sujet des corrections dans le cadre d'une publication encadrée, il est logique qu'elles se déroulent avec une Dead-Line. Cette pression me permet de donner le maximum, ce que je ne ferais pas forcément seul dans mon coin, sans un événement concret au bout. Là, l'appui d'une personne (pro ou non), jouent beaucoup dans la réalisation "finale" du roman ou de la nouvelle, etc.
On écrit seul, mais on corrige toujours au moins à deux.
Je termine ce billet ici, car l'heure tourbillonne, entre autre.
*un bêta lecteur comme un autre, à la différence près que cette personne vous connait.
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