lundi 5 mars 2012

Exodus

J'ai lancé "Exodus" depuis maintenant un mois. Il s'agit d'une publication numérique mensuelle et personnelle tournant autour du monde de la Danse du Lys, Andalénia. Cette série est en réalité composée de fragments de roman se déroulant sur l'immense continent qui porte son nom : Exodus. Pourquoi ce titre ? Et bien, étant toujours émerveillé devant certains mots de grec ancien, je m'en accapare quelques uns à l'occasion... En réalité, une autre raison prédomine : la magie des éléments est basée sur des mots de grecs anciens.

Exodus vient du grec ancien  "Exo"; "en dehors" et "hodos" qui signifie "voie, chemin, etc". Ainsi les histoires racontés via ces fragments de roman se situent en dehors du chemin de la Danse du lys, au delà de son intrigue, en périphérie d'elle. Mais il existe un lien déjà en partie révélé dans l'Ermite de ces Bois.

Exodus se rapporte aussi à exode qui comme tout à chacun le sait, laisse entendre qu'un déplacement massif de population a eu lieu. Et bien figurez-vous que c'est ce qui a eu lieu en Andalénia ; je ne vous ferais pas de spoilers en vous annonçant les tenants et aboutissants de cet exode, ni dans quel sens il a eu lieu. Vous le découvrirez en lisant la Danse du Lys. 

Il existe environ treize royaumes et empires réparties sur Exodus. Et à chaque fois, une histoire s'y est inscrit au fer blanc et magique. Ainsi avec l'hôte de ces bois, vous avez quelques cartes en main pour découvrir Perdal, un pan d'histoire des Baronnies de Salem, ainsi que la Confédération Roc au travers de deux personnages. Ainsi, c'est toute la côte Ouest qui est représentée, mais non décrite entièrement...

Avec le deuxième volet, vous découvrez plus amplement Perdal, une princesse et une intrigue cousue de fil sanglant, ainsi que ce fameux lien... Le nom de base de ce roman non publié se nommait "Damnation"; pour une raison que vous avez déjà dû entrevoir en lisant. Bien sûr, étant donné qu'il s'agit d'un roman non achevé, le découpage a été facilité. La réécriture, par contre, étant donné que Damnation a été écrit en 2006, est longue et assez agaçante à réaliser; surtout qu'il a été rédigée à une vitesse supersonique, à l'époque...

Ecrire en ligne et en vélin sont deux actes différents : enfin pour moi, une publication courte et à suite me plait davantage sur le net; et longue, sur papier. (d'abord) Je vois un peu la publication numérique comme une deuxième vie pour un long roman. Voilà pourquoi je met en ligne Exodus, et aussi pour être lu. Un écrivain sans lecteur égale une fourmis sans colonie; on se sent seul, dédaigné, rejeté, mis au rébus, exilé ;) etc. Mise à part cette dernière plaisanterie - j'essaye juste de me constituer un petit lectorat.
En réfléchissant, je pense aussi que ma démarche est double, d'une part égoïste : cela limite la taille du texte à corriger et à réécrire, me permet d'échelonner mes publications, de poster quand je veux; et d'autre part, pour mes lecteurs : vous lisez avec votre temps, dans les transports et où vous voulez. A cet égard, je suis sur la même longueur d'onde que Numériklivres à l'origine de la collection 45 minutes. Je souris, mais n'en dis pas plus; pour le moment.

Attendez-vous simplement à quelques étincelles ténébreuses dans les mois à venir; et à découvrir ce que j'appelle mes "Dark Heros". Enfin, comme toujours, lecteurs de tout horizon, le choix vous appartient : vous vous manifesterez ou vous ne le ferez pas. je préfère la première solution. J'en reparlerai dans quelques semaines. 

Scripturalement Votre,
G.N.Paradis

ps : j'aurais aussi quelques news à diffuser, mais ce sera pour la prochaine fois, le devoir m'appelle; et ma plume se repose.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai