J'aurais pu en vouloir à la terre entière d'être arrivé un peu trop tard; alors que déjà, des milliers d'autres écrivains surgissaient, leurs manuscrits sous le bras, enthousiasmés par H.P. et S.D.A. J'ai affronté vaillamment mes craintes, d'être comme qui dirait, un opportun de plus; j'ai pris ma plume à nouveau, recorrigé une ultime fois, puis envoyé.
Une réponse a justifié mes élans de frayeur : certes, mon style était fluide, mais l'histoire, trop du déjà vue. J'étais déjà au courant, bien sûr, mais j'espérais que le traitement, un brin original, ai-je supposé, me donnerait une chance.
Ceci m'a amené à commettre une deuxième erreur; songeant au manque d'originalité de la Danse du Lys, j'ai décidé de ne plus écrire de fantasy jusqu'à nouvel ordre. En effet, mon constat était simple et sans appel; trop de manuscrits, plus de difficulté à attirer l'attention; trop de publications fantasy, peu de chance d'émerger dans la masse.
Alors, j'ai écrit une histoire originale, à la Quent' comme aurait dit certains de mes amis; mais malheureusement, je l'ai soumise trop rapidement. La peur d'être à nouveau rattrapé par la foule d'écrivains en herbes qui continuent de se presser en masse contre les portes de l'édition, a été plus forte que ma résolution à prendre mon temps. J'ai compris mon erreur récemment; car cette fois-ci, l'histoire était certes original, mais mon style trop juste. Je l'écris ici avec humilité, j'ai été trop pressé, et surtout, j'ai eu peur de ne pas y arriver.
Mais rien n'est perdu; il ne me reste plus qu'à me remettre au travail, avec détermination.
Sur cette dernière affirmation pleine de bravoure, bonne soirée !
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