vendredi 22 janvier 2010

Carnet Légendaire - Archives 1 - Tâche & Genèse - introduction

Je me demande par où commencer... La genèse de la Danse du Lys ? Mon tout premier envoie à l'âge de  16 ans ( si mes souvenirs sont exacts !); où j'ai dû traverser Lyon pour récupérer mon manuscrit ? J'ai déjà tout dit dans la question; surtout que je n'étais pas à pied; inutile de changer une promenade d'agréments en périple héroïque. 

En revanche, je pourrais vous parler du voyage de ce premier manuscrit, que je possède toujours; et où j'ai laissé une mèche de cheveux que je suppose appartenir à mon ex. Il faut savoir aussi qu'une de mes profs de français a comme qui dirait, corrigé les fautes, tout en buvant un fin breuvage. Je suis certain qu'elle a renversé son café ou je ne sais qu'elle jus de pomme ou thé, si ce n'est dessus, au moins à côté. Bref, cette magnifique tâche à l'arrière de mon manuscrit pourrait en faire la genèse.

Tout comme moi et mes illusions d'enfance, il a ramassé. Il a vécu; il est désormais mort, étendu au fond de ma malle, avec mes rêves d'amour indéfectible. Mais j'ai retravaillé mon texte, durant trois ans, jusqu'à ce fameux jour de mes dix-neuf ans, où je me suis dit; c'est bon, arrête d'essayer de ressusciter ton histoire; contente toit juste de la rafistoler avec du ruban adhésif; puis envoie la !

Ce que j'ai fait, en vain, dépassé par mes deux millions de signes, ma trilogie et mon espoir que ce fût ma première publication et le fait que j'avais déjà prévu au moins neuf tomes. Et là, en cherchant des maisons d'édition, en parcourant des forums, je me suis aperçu, que tout le monde se mettait à écrire de la fantasy. Autant dire que la douche a été glaciale. Comment pourrais-je passer avec mon récit classique et fantaisiste d'adolescent rêveur ?

La suite

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai