lundi 11 janvier 2010

Mes Songes Obscurs (3)

3.

Les Dragons et leurs flammes primitives,
Survolant le Monde de leurs ailes blafardes,
S’entrechoquent dans les éclairs
Que crachent les dieux en colère.

Le Crépuscule s’incline dans un déferlement de sang,
Et la plaine, aux reflets vermeils,
Théâtre des Tragédies du plus Grand Orgueil,
S’enfonce dans l’Obscurité indicible qui précède le Néant.

Le Carnage des Guerres en l’honneur de l’Ennemi,
Ont laissé des  traces
Jusqu’à l’obscur infini.

Alors que les armées se font face,
Le gong céleste retentit…

Les Ténèbres et La Lumière se lient dans une spirale éternelle…
Les Ombres brandissent leurs faux de Douleur Mortelle…
La Blanche Nacrée lève la croix de mes épopées…
Avant d’être projetés par delà les nuées étoilées,
Les deux armées sont avalées par la Terre,
Ainsi, le Monde devient envers…

Silence.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai