mardi 2 février 2010

Carnet Légendaire 5

L'ironie de la situation n'échappe jamais à l'homme pressé. Après une reprise véloce de Feu et Sang, j'ai eu un délai d'un mois supplémentaire; j'ai jusqu'au 2 mai. Je ne vais pas m'en plaindre; tout le monde peut retravailler son texte et le renvoyer avant cette date clef. Je m'en chargerai en temps et en heure. 
   Ecrire une autre histoire est tentant, cela dit, mais je n'ai plus d'inspirations, surtout après l'écriture épuisante de mes trois ou deux derniers romans en date. (un diptyque en 3 parties; je fais fort, non ?) 
   J'ai un travail monstrueux avec ces deux là; sans oublier que je dois rédiger la suite sous forme de plan et de notes disparates. J'avais trop tendance à me disperser; j'en ai donc pris de la graine. Je vais m'offrir un cadre par chapitre pour ne pas sombrer dans les abimes du chaos. Vive la rigueur !
   Mon idée, simple et efficace, me permettra d'écrire un roman en deux livres. Ils partageront la même intrigue, et seront complémentaires. J'aime bien tester de nouvelles techniques d'écriture. (1)


1. je suppose que ça a déjà été fait; mais pas encore par moi, en tout cas.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai