Aujourd'hui, le vent glacerait un troupeau de bisons sur place, malgré la chaleur du Soleil. C'est une bonne journée pour rester chez soi auprès d'un bon feu, un roman à la main, une pinte de jus de fruit dans l'autre. Je me languis des réponses à mes envois, et en même temps, je ne les attends pas vraiment. C'est tout le paradoxe, vouloir et ne pas vouloir à la fois. Finalement, j'ai tranché; rien ne sert d'espérer dans le vent, laissons donc la tapisserie se tisser d'elle-même. Le message arrivera bien tôt ou tard, et si par mégarde, il s'égare ou est oublié, ce ne sera pas de ma faute.
D'un côté, ce ne sera pas la première fois que je fais une relance; et je ne tiens pas à jouer les opportunistes, je suis d'une patience quasi infini. (n'étant pas moi-même infiniment immortel, faut pas me faire attendre trop longtemps non plus !) D'un côté, je comprends que la lecture demande du travail, des gens, etc. Mais, merde (oups !), si vous n'avez pas le temps, faites en sorte, soit de l'avoir, soit d'arrêter les soumissions pour rattraper votre retard, de brûler certains manuscrits ou d'arracher la tête de l'auteur qui fait cinquante relances pas jour.
Je vais bientôt me contraindre à en refaire une, pas que j'en ai bien envie, surtout qu'elle date de juillet. Par exemple, une certaine maison d'édition a ouvert ses soumissions de février à Avril, si je ne m'abuse et je compte bien leur envoyer mon manuscrit. Je vais le faire bientôt, parce que les examens à la fac vont vite arriver avec leur lot de désagréments. D'ailleurs, j'ai déjà deux oraux qui pointent le bout de leur nez au bout du corridor... ça ne m'empêche pas d'écrire, cela dit...
Sur cette rapide ouverture, je termine ce billet. Oh, bientôt, la dizaine de mon journal, faudra que je fête ça, d'une manière ou d'une autre.
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