jeudi 25 février 2010

Anima, un jeu de rôle démesuré.

Depuis quelques jours, je découvre l'univers d'un jeu de rôle, un vrai, nommé Anima. (En fait, j'irai jusqu'à dire, que je parcourt ses 316 pages de long en large avec une frénésie emprunte de folie !) Outre le design très manga, il mélange des capacités martiales avec des magies, des convocations et des matrices psychiques. Ce jeu de rôle est un tantinet complexe, certes, mais très complet; une source d'inspiration immense. 

Et vous pouvez créer absolument tout, ou presque, allant des créatures mystiques, aux rats, en passant par des brigands, des paysans, des commerçant, des divinités (ou presque) et des personnages retords avec un brin de personnalité. Dans le livre du meneur, vous découvrirez des organisations différentes, qui ne peuvent que rentrer en conflit, ainsi que des puissances dans l'ombre inconnues.  

Delà, tous les scénarii possibles et inimaginables sont possible; surtout que vous pouvez très bien adapté le jeu pour vous en servir dans un univers contemporain, par exemple. Si la magie vous emmerde, vous pouvez vous contenter du ki, ou des pouvoirs psy. Inversement, si vous voulez juste jouer des gros barbares, violents et puissants, pas de soucis aussi. 

Je trouve néanmoins les règles un brin compliquées. Attention aussi à pas surcharger vos personnages de sorts, de ki, de pouvoirs psychiques ou autres, parce que ça devient vite ingérable Je pense que c'est aux joueurs de faire dans la simplicité en se référant aux classes donnés dans le bouquin. Les compétences secondaires, c'est sympa, mais en grand nombre, moins. 

Bref, ce jeux de rôle est démesuré...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un avis, une réaction ;hésitez pas...

"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai