mardi 23 mars 2010

Refléxions (1)

Je ne sais pas où va le monde, ni où il commence, ni où il finit; peut-être parce que ce n'est finalement pas bien important. Partout autour de moi, je ressens une obsession unique, celle de la mort. Combien sommes-nous à courir après la vie ? Très peu, il me semble. Ou beaucoup, je ne sais pas. Nous entamons un siècle où finalement, nous ne savons plus ce que signifie "vivre". 
Vivre, est-ce jouir de la vie, dans tous les sens du verbe ? Est-ce posséder des choses brillantes, pour ne pas les nommer ? Chacun peut-il vivre comme il l'entend ? C'est étrange. Je me suis régalé d'histoires où le simple fait de choisir, apportait la solution aux questions de l'existence.

Nous vivons déjà dans un autre monde que celui de nos grands parents. Un monde d'images, d'informations, de communications, de conflits matériels, d'insuffisance morale et de folie mentale. La fatigue, la maladie du siècle ? Laissez moi rire ou pleurer, le problème déborde largement cet abysse là. Ni la fatigue seule, ni les problèmes psychiques, n'expliquent le mal être des hommes. Nous ne sommes pas tous heureux, et si je ne m'abuse pas, c'est dû en grande partie au changement progressif de nos modes de vie. Notre espèce aborde une période d'évolution.

Aujourd'hui, on ne peut plus vivre de nos lopins de terre, ou très difficilement. Nous sommes assujettis à un système moderne en cours de robotisation. Un jour, nous n'aurons peut-être même plus besoin de travailler, sinon en faisant de la maintenance. Bon, c'est de la Science Fiction, les grandes machines capables de nous nourrir ne sont pas encore nées...

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai