jeudi 18 mars 2010

Carnets Légendaires, archive II

Je me souviens de la première nouvelle que j'ai envoyé à un concours, j'étais en quatrième ou en troisième. Elle se nommait, Le Treizième Coup de Minuit. Les dates sont importantes, je m'étais lancé dans la première version de La Danse du Lys en quatrième. Version qui n'a, il me semble, jamais été tapée sur un ordinateur. Je viens de vérifier. Elle doit séjourner dans ma malle ou dans une boîte à chaussure bleue. La vieille, bosselée, où se trouve entre autre la version rédigée du Treizième Coup de Minuit, la première. 
J'ai décidé de publier cette nouvelle sur ce blog, sans la toucher, sinon au niveau de la mise en forme. J'adorais  les points de suspension au collège, comme vous pourrez le constater*. Quant à l'intrigue, elle était brouillonne; mais je me souviens encore de l'état dans lequel j'étais en écrivant ; angoissé et enragé. Avant de l'envoyer, j'en ai atténué la violence, et les jaillissements de sang; vous aurez droit à la version censurée. Je posterai peut-être l'autre version, après l'avoir tapé. J'ai l'impression de lire un agglomérat de tout ce que j'ai écrit par la suite, en quelques sortes.

Il me reste encore des textes de cinquième, de sixième et de CM2. j'ai même encore mon tout premier poème, écrit en CM1. Je ne mettrais sans doute pas tout sur ce blog, mais c'est toujours amusant de retrouver des vieux textes, comme on retrouverait des pans de passé, des périodes d'enfance.

*Sans parler d'une utilisation approximative du vocabulaire.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai