mardi 6 avril 2010

Refléxion (3) Astre

Le monde n'est à la base qu'un astre tourbillonnant dans le cosmos, à la manière d'une toupie penchée. Toujours est-il étrange de ne pas apercevoir le sol dur sous son pôle sud. Sur Terre, les villes sont des champignons gris parsemés de tâches verdâtres, qui grimpent sans cesse, s'effondrent et s'étendent encore et toujours.
Une espèce, qui quitte son milieu naturel, tend à s'affaiblir, puis à évoluer, mais à quelle prix ? La destruction sur le long terme de son ancien monde. Une fois passé le cap du non retour, nous ne saurons plus jamais vivre comme avant et nous perdrons le savoir qui nous maintenait en vie. Peut-être même cela nous mènera-t-il à l'auto destruction.
Lorsque nous acquérons une chose, nous en perdons une autre. Il existe deux pans de mur dans la nature, et nous avons déjà depuis longtemps basculé du mauvais côté.

Prenons nos responsabilités, comme des adultes; arrêtons de chercher des excuses à nos actes et de rejeter sans cesse nos fautes sur d'autres dos. Supportons ensemble notre fardeau; celui de notre propre existence. 

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai