vendredi 2 avril 2010

Réflexion (2) - Avril

Avril, le mois de l'anniversaire de mon père, de mon frère et de moi. Absurde de coller des poissons sur le dos des gens quand on pense que le signe est celui du Bélier. Ils ont dû se tromper dans les dates, les poissons, c'est en Février, surtout et jusqu'à la mi mars.

Qui plus est, il n'y a pas plus antithétique que le feu et l'eau. Les liquides m'effraient et m'intriguent à la fois, l'air m'exalte ou m'essouffle, le feu embrase ma créativité et la terre me rassure par sa présence.  Rien de mieux que le mois d'Avril pour repartir d'un bon pied sur le chemin tortueux de l'existence, allumer des bougies au dessus de mes parchemins sépulcraux et prendre le temps de faire le point. 

Encore faudrait-il que je reçoive des réponses... Mais, là, on est dans la rubrique réflexion, pas journal de bord ! Va falloir que je revois la hiérarchisation dans les temps à venir. Qu'importe, on est en printemps, on entend les oiseaux. C'était un bon jour pour piocher sous un Soleil piquant. Bah, depuis quelques années, il l'est, le bougre ! Un bon jour aussi pour jouer à Heros Quest avec mon petit frère; encore un peu jeune, mais un brin enthousiaste. Il est toujours content lorsqu'on s'occupe de lui. 
Voilà, c'était tout pour aujourd'hui. Et comme demain est un autre jour, pas la peine d'en rajouter une couche. 

Ah oui, bon appétit, c'est l'heure, ou presque ou pas tout à fait... 

ps: Le prologue supprimé de Sans Nom arrivera un jour ou l'autre sur ce blog; quant à savoir quand, c'est une autre histoire, pareil pour le chapitre 1. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un avis, une réaction ;hésitez pas...

"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai