dimanche 30 mai 2010

Carnet légendaire 14

En quelques jours, j'ai écrit une quinzaine de pages du tome trois des Chroniques de Sans Nom. Je suis plutôt content, depuis le temps que je piétine sur l'histoire et le clavier; ce qui m'amène à 60 pages, soit environ 33000 mots. Pour info, les 3 parties précédentes font aux alentours de 60000 mots chacune; n'est-ce pas étrange ? Je viens juste de m'en apercevoir.
Je n'ai malheureusement pas continué Songe Martial; bah oui, je ne peux pas écrire les deux histoires à la fois avec le même clavier. Je ne compte même pas les heures que je passe à taper sur mes touches; je devrais peut-être les calculer à l'occasion. Je ne crois pas que ce serait une bonne idée. L'absurdité de l'acte me hérisse déjà les cheveux. 

A plein temps, qu'est-ce que cela donnerait, lorsque je serais publié ? (Mode Optimiste On)

Beaucoup. Tant mieux. Parce que pour le moment, j'ai vraiment l'impression de travailler dans l'ombre en me grattant le cuir chevelu. Faut préciser que ma chambre est un trou à rats; enfin, à araignées, plutôt. Même avec la lampe, c'est difficile, sauf lorsqu'il fait noir. La journée on voit rien.

J'écris souvent le soir, tard, (dans le silence); lorsque je ne suis pas en train de planer sur le web. J'ai plus de mal à m'y mettre en journée, néanmoins, quand je commence à pianoter, je ne m'arrête plus avant le dîner du soir. C'était le cas aujourd'hui; et encore, je traine sur ce blog maintenant depuis déjà une bonne demi heure.

Ce billet m'exaspère; il ne veut pas se terminer. Je suis encore perdu dans mon histoire Sans Nom; il me faut du temps pour m'en détacher. Vous allez peut-être rire, mais je pense à mon histoire jusque sous la douche, pas toujours consciemment, mais je sais qu'une partie de mon cerveau y travaille.

Après ces quelques lignes de réflexions incompréhensible, je quitte cet interface entre le monde virtuel et ma personne.

ps : la suite de Songe Martial arrivera demain ou après demain, bientôt en gros. Je ne préfère pas m'avancer à cause de ma malchance qui veut que lorsque j'affirme quelque chose, il se passe le contraire ou ça n'arrive pas.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai