mercredi 2 juin 2010

...................................................Mode Fureur scripturale ON

Vulgaire journée, pour ne serait-ce que briser la volonté d'une tornade sanglante. Les nuits se colorent de fantasmes et de folies; les rêves n'ont plus la même textures. Ils s'enflamment sous la pluie, s'écartèlent au milieu des astres et fendus, retombent en lambeaux.  
Je déblatère dans la stratosphère, tout m'échappe; c'est l'effroi, la fluctuation d'un monde en perdition. Ce n'est pourtant pas le mien, ni le votre; il oscille entre nous deux. 

Mes mains se referment sur des volutes mordorés de rayons lunaires; je rassemble des rêves que j'ai perdu; et les lance dans le courant furieux des Sylphes. A deux pas de l'espace qui s'étend, inlassable assaillant, ce cauchemar recouvert de larmes, je le saisis et lui donne une autre forme sur le fil de ma plume.

.........................................................Mode Fureur scripturale Off

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai