J'ai récemment répondu à un Appel à Texte, mêlant Noël et Fantaisy. Mon personnage principal est un farfadet, qui se prénomme Jinel FerRan. C'est vrai qu'il courre beaucoup, le bougre; armé d'une rapière bénie héritée de sa grand mère. Il porte bien son nom; qui d'ailleurs, s'est imposé de lui-même avant même que je fasse le plan du récit !
Ici, le personnage était le point de départ, et son nom faisait référence à ses actions au cours de l'histoire. Je m'en suis aperçu après avoir rédigé le premier jet. Quand on a toujours un recoin de son esprit occupé à penser "histoires", on obtient ce genre d'effet plutôt bénéfique. La vélocité corporelle n'égale pas celle de la pensée. Bon, vous le saviez, mais là, on a un exemple flagrant.
J'en fais tout un foin; mais en réalité, on appelle ceci la gestation. Dans ce cas précis, j'ai rédigé le début, environ deux paragraphes; puis j'ai laissé reposer le tout environ une semaine. Ensuite, j'ai réalisé un premier jet en un jour, puis une correction, deux jours avant la date limite. (J'avais oublié entre temps !)
La gestation pour l'écriture d'un roman est beaucoup plus longue; elle excède souvent les trois semaines et requiert davantage d'effort, dans le sens où elle se finalise d'abord par de longues notes, puis par à coup. C'est à dire que je peux écrire dix pages en une seule fois; prendre des notes la fois suivante, puis reprendre l'histoire ensuite, notamment au début. Une fois l'intrigue bien lancée, les personnages bien calés, la fluidité s'installe d'elle même. Mais ceci nécessite parfois de longues semaines de cogitations ! Voir davantage, si je travaille sur différents projets à la fois...
D'où l'importance de choisir qui a la priorité; j'en parlerai une autre fois.
Bonne soirée !
ps : niveau édition, des nouvelles courant octobre.
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