mercredi 8 août 2012

Vous avez dit farouche

Qui fuit lorsqu'on l'approche. voici la définition du mot Farouche. Je rédige rarement des scènes de fuite ; à moins que la bête en face de mes héros soit immortelle ou intouchable ; et encore, ce sont des têtes brûlées. 
Dans le tome 3 de la Danse du Lys, Tristan Vivlar et Arinar légion affrontent tout de même un Sbire Noir indestructible. 
Dans le tome 4, ce serait plutôt des confrontations avec des démons. l'occasion de faire connaissance avec de nouveaux personnages et de vous apercevoir que les héros, seuls, ne font pas tout. 
Dans le tome 5 de la Danse du Lys, on assiste à un prodigieux combat entre un maître de l'Envers et un Vivlar ; la famille autour de laquelle gravite l'intrigue de la Danse du Lys.
Le plus dur a été de représenter ce fameux maître ; j'ai repris le mythe de la faucheuse, et j'ai créé à partir de là, une figure innocente, une sorte de faucheuse enfant. Pas farouche ; elle se nomme Thanos ; mort en grec ancien. Il est aussi difficile de rendre originale toutes les scènes de combats ; je suis en train de créer un système d'écriture spéciale pour les tomes suivants. Bien sûr, ce langage sera intégré logiquement à l'histoire. Je gagnerai du temps sur "l'écriture combattive", tout en rendant le tout plus digeste et plus court. Un jour, vous verrez.

Je garderai mon secret jusque là ; ma plume est après tout mon épée ; et l'on ne dévoile pas ses armes à tout le monde, histoire d'avoir toujours un coup d'avance.

N'oubliez pas : Lunambre et la Danse du Lys, sont les reflets de l'un et de l'autre. Dans tous mes récits,  vous trouverez des clins d'oeil, à un autre rédigé précédemment. Je poursuis moi-même une quêtes, après tout ; à travers d'autres mondes et d'autres temps.

Scripturalement Votre,
G.N.Paradis.

ps : le sixième texte de Lunambre avance doucement, mais sûrement...

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai