Le Monde et ses Colombes,
La vague sèche des longues blondes ;
Cette étendue de douceur et de mort,
Ces déserts fertiles où la vie dort.
Qu’elle est jolie, la Dormeuse,
Vallonnée dans sa pudeur,
Avec ses tendres ailes d’or ;
Son manteau vert, la cacheuse
De Trésor. Elle est Fidèle,
Traîtresse et mortelle,
Cette pluie diluvienne. Si pure
La vierge dans son voile Immature.
Mais l’Ombre terre a tout recouvert,
De son voile d’Envers,
Réduisant au silence sa tendresse,
Faisant fané cette pauvresse…
Mais Elle; vit dans mon Cœur,
A la lueur de cette belle torpeur,
Une pluie d’étoiles a envahi mon Nid douillet,
Venant à bout de cette obscurité qui me ravageait…
Entre ses feuilles aux milles délices,
Dans ses yeux d’Aube émeraude,
Je me suis perdu dans ses isthmes
A elle; auquel mon amour n’a pu chanté son Ode.
Extrait de mon premier recueil de poème, Sur le Seuil de la Porte écrit aux environs de mes seize ans. Je n'ai jamais cherché à le faire publier. Nature d'Amour est dans la première partie du recueil, "Aubes des Amours Envolés" . Mes Songes Obscurs est situé dans la deuxième partie, "Crépuscule des Batailles Éternelles… ".
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