D'un jour à l'autre, le monde continue de tourbillonner dans l'univers telle une bille de terres et d'océans. Une sphère parmi tant d'autres de calibres différents. Les distances qui les séparent, ne sauraient jamais être franchies par l'homme; seulement par ses machines, des caissons mortuaires et vulgaires.
Il faudrait du sens artistique; je ne sais pas si l'univers est une forme d'art dans son ensemble, mais en tout cas, il me laisse rêveur. Vie, où es-tu ? Mince, on ne te trouve pas encore ailleurs que sur la Terre. Nous braquons nos télescopes, nous envoyons des signaux, nous avons peur du vide : n'est-ce pas notre crédo, chercher l'Autre ?
Un homme qui cherche une femme; une femme qui cherche un homme, des milliers de rencontres qui se produisent sous le firmament; des corps qui s'entrechoquent à travers l'univers. La Vie, c'est un tourbillon d'astres et d'âmes.
Pourquoi sommes nous fous au point de vouloir nous précipiter ailleurs ? La Terre est notre vaisseau dans l'univers, et nous sommes ses protecteurs. Si elle pouvait utiliser nos langages, la Terre, que dirait-elle ? Aurait-elle le pouvoir de nous sauver de nous-même ?
En vérité, peut-être même qu'elle discute tous les jours avec nous, qui vivons en son sein, à travers nos rêves, à travers sa faune et sa flore. Et peut-être que nous ne sommes pas capable de l'écouter et de la comprendre, idiots, que nous sommes à courir après des impostures.
L'Homme sera vraiment perdu le jour où ses pieds ne seront plus en contact avec le sol.
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