mardi 20 juillet 2010

Point d'interrogation

Une fleur virevolte, l'heure de sonner dans le cor, retarde les sombres cohortes. Embrasse le monde, joue lui du vent, et sonde le au corps. Rien ne sert de poser la limite, elle est déjà là, marqué par un autre, qui songe à demain. Qui a dit que la peur sonnait deux fois au même endroit ?

Ni toi, ni moi, ni nous, ni vous; ne gaspillez donc point votre salive.

Silence.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai