vendredi 10 septembre 2010

Je continue à écrire...

Ma photo est en ligne sur le site web de ma maison d'édition, juste à côté du résumé de la Danse du Lys. J'en suis plutôt fier; enfin, ceux qui m'entourent le sont bien davantage. Je tiens à les remercier pour leur enthousiasme.

Je continue d'écrire, bien entendu. Je revois en ce moment le deuxième tome de la Danse du Lys, en attendant d'avoir les premières épreuves du 1er à portée de clavier. Je rédige en parallèle l'histoire de NonHéros, via des notes et le premier jet d'un roman, qui je l'espère, ne se dépliera pas en trois cents bouquins. En gros, c'est un mélange de Fantaisy et de SF, qui se déroule dans un univers alternatif avec des personnages qui décident de former une agence de garde du corps suite à certaines événements. Au début, ce devait être une sorte de comédie gentillette, contant la rencontre d'un groupe d'hommes (plutôt renfermés et tous puceaux) sur internet, puis plus tard dans la vie réelle. Néanmoins, je ne pouvais pas m'arrêter à cette petite idée réaliste du NoLife (même si j'ai une certaine expérience en la matière, bien que je tente de me corriger...). Non, il a fallu que j'ajoute une bonne dose de Fantaisy et de Sf au milieu de ce charmant et pathétique tableau. Rajoutez une ville futuriste dans un avenir alternatif, des types mauvais, mais d'un charisme et d'une intelligence rare, et vous obtenez NonHéros. 

Je vous en dirais sans doute plus si je parviens à le publier, celui-là aussi, dans quelques années.J'ai d'autres projets en cours ou sous formes de notes et pas assez de mains pour tous les écrire en même temps. Alors, je passe de l'un à l'autre et m'arrête lorsque je ressens de la passion.
La Danse du Lys va prendre beaucoup de mon temps, très bientôt, ce qui sera une bonne chose. Si je parviens à publier intégralement le 1er cycle, je serais déjà heureux car cette saga est la première, celle qui m'a mené là où j'en suis aujourd'hui. 

Ce sera tout pour ce soir. Bonne fin de semaine.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai