On a travaillé sur le dossier de presse. Je n'ai pas eu de nouvelles depuis l'envoi des photos (elles n'étaient pas si mauvaises !); en fait depuis l'envoi du résumé. Donc j'ai colmaté la brèche de silence par le biais d'un mail. A mon avis, ils sont débordés... De toute manière, j'ai quelques mois avant l'envoi du bon à tirer. J'aimerai bien que le travail débute pour de bon.
Je nage dans une ignorance malheureuse plutôt verdâtre. S'inquiéter est une de mes spécialités; je l'ai élevé au rang d'art. Néanmoins, ce sentiment, je suis incapable de le retranscrire dans mes romans sans l'accentuer dans ma vie. Je vous parle d'expérience; lorsque j'ai écrit Sans Nom (ou les Chroniques de Galf Bell, cf autres billets), je l'ai imprégné d'angoisse, juste un minimum, et au lieu d'évacuer la mienne, l'effet inverse s'est produit, causant son élargissement momentanée.
Voilà pourquoi j'évite les moments de pure terreur dans mes livres. Je déteste ça; chez certains, une bonne crise d'épouvante est libératrice; ils adorent ça. Ces personnes là ont la chance de réfracter la peur; mais lorsque vous l'absorbez, ça gonfle, là, quelque part dans l'inconscient et ça se referme sur vous telles les ailes d'un ange déchu. S'en débarrasser revient à affronter un Gundam ou un démon à mains nues.
La fin de ce ténébreux billet survient à point; il fait jour.
Bonne journée ! Je vous tiendrai au courant de la suite de mon aventure ombragée...
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