Intérêts d’une publication en ligne :
La publication en ligne permet de mettre en valeur ses écrits sur un site plus « peuplé » qu’un petit blog. Ainsi donc, on peut s’y constituer un petit lectorat. N’attendez néanmoins pas de commentaires via ce procédé, je n’en ai pas eu, et j’ai constaté que des livres présents depuis des années et bien plus téléchargés, n’en avaient pas eu non plus.
Je pense que ça vient du fait que ceux qui lisent via ces plateformes sont différents de ceux qui achètent des bouquins en librairie. Ainsi si des courts récits peuvent amener certains non-lecteurs à la lecture, c’est une bonne opportunité pour nous autres auteurs !
C’est en effet un atout sur le long terme pour tout le monde ; à tout moment dans les années à venir, quelqu’un pourra me lire tranquillement sur sa tablette ou son portable ; voire son pc ( si entre temps, tout ne coule pas…). Qui plus est, un léger pourcentage de personnes qui ont apprécié mes histoires, iront peut-être en feuilleter d’autres disons, plus palpables…
Et puis, en tant que lecteur : qui n’apprécierait pas de télécharger d’autres œuvres d’un auteur qu’il a aimé lire, d’un double clic sur le net, sans avoir à débourser un centime ?
Néanmoins, s’il est important de s’adapter à son époque, il me paraît dangereux de sombrer dans un extrême qui voudrait qu’une fois le bras engagé, le reste du corps suive ; bref, que tout soit gratuit : tout travail mérite salaire.
Toujours poser des limites pleines de bon sens me semble judicieux, tout comme prendre son temps pour construire quelque chose. Bien sûr, le facteur chance joue beaucoup, mais on n’y reviendra une autre fois car je déborderai là du sujet de ce billet. En tout cas, là en l’occurrence, l’écrivain choisit ce qu’il met en ligne ; à lui de gérer ses envolées scripturales, comme sur son blog.
Par contre, il faut bien comprendre que lorsqu’on publie l’une de ses œuvres en ligne gratuitement, c’est irrémédiable : il y aura toujours quelqu’un, même si vous l’enlevez, qui la possédera sur son disque dur.
Conclusion :
Avec l’arrivée du livre virtuel, il va falloir passer un autre « pacte » avec le lecteur éventuel, agir d’une autre manière, car on n’a plus autant d’intermédiaires dorénavant, et par conséquent, moins de barrières. J’espère juste qu’une confiance respectueuse s’instaurera entre les diverses parties dans le but évident d’éviter la banqueroute.
Je pense que le livre virtuel dépassera un jour son stade de « mots », pour intégrer tous les autres arts existants, que ce soit la vidéo, le dessin, la musique, la photo, etc. D’ailleurs, ça se fait déjà : en parcourant le net, vous tomberez sûrement sur des livres interactifs. C’est dans la logique de l’évolution de l’Art, qui est à la base un mélange d’existences, de pensées, d’histoires, de sensations, etc. Nous effleurons tout juste nos possibilités créatives virtuelles, et je songe qu'en avoir peur ou les sous-estimer serait une erreur. Alors j'observerai tout ça d'un oeil neuf et alerte, puis j'agirais en conséquence, en tant qu'écrivain et lecteur. L'un ne va pas sans l'autre, quoiqu'on en dise.
ps : Je vais aussi les publier en "streaming", via ce site. toujours dans l'optique de rendre certains de mes écrits accessibles aux plus grands nombres. Bon, en fait, c'est surtout pour le confort de lecture, voir "mes contes" ; le brisant un jour de pêche s'y trouve déjà sous cette forme et vous verrez, on trouve un zoom intégré et une lecture en plein écran... XD
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