dimanche 28 août 2011


Remerciements (entre autre) :

   Je tenais à remercier personnellement toutes les personnes qui ont téléchargé et lu le Brisant jusque là. Ces deux premiers récits sont nés lors d’un appel à texte ayant pour thème « Boules de feu et Droits Sociaux », en 2008. Ils ont été refusés pour diverses raisons. J’étais parvenu à choquer une des lectrices du comité car la série se nommait alors le « Brisant Culer », mais ce n’était pas grave : un titre peut toujours être changé. 
   Le Terme « Brisant » caractérise très bien l’ambition affichée de notre société à nous « briser », en nous exploitant et en nous formatant de manière à ce que nous acceptions cette façon de vivre sans chercher à tracer notre propre voie. Bien sûr, ces textes sont engagés, pas politiquement ou pipolitiquement, mais humainement : je veux que ceux qui me lisent réagissent mentalement. Il ne s’agit pas d’afficher le mot révolution à tout va, de sortir manifester, de huer ou de se rebeller, plutôt de dévier, de parer, d’absorber et d’avancer. L’humour est par conséquent omniprésent à travers ces histoires, puisqu’il caractérise à mes yeux la forme primordiale de l’espérance et de la déviation. Il suffit parfois de sourire pour gagner la bataille.
   Je pense que le devoir de l’Art est de donner cette force de réaction à autrui face à tous les nihilismes de nos sociétés. Mais là, c’est une autre histoire et l’on tombe vite dans ma philosophie : la vie est une bataille, un éternel combat contre le néant. Cette phrase ne vous ferait-elle pas réagir, par hasard ? Elle traverse pourtant toutes mes histoires ; la Danse du Lys et Sans Nom, en étant pour le moment, les œuvres les plus abouties.

Merci de m’avoir lu jusque là.
G.N.Paradis.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai