samedi 3 septembre 2011

Retravaille quand tu nous tiens

En ce moment, je retravaille Sans Nom d'après une fiche de lecture qui a mis le mot sur ses points faibles. Et c'est peu dire qu'il s'agit là d'un véritable chantier... à couper, trancher, abattre, déformer, changer... Alors, j'ai déjà supprimé certains passages, voire même certains chapitres pour bricoler une histoire plus neuve, tout en la redéployant de manière à combler les dits points faibles.

Un personnage a déjà sauté, parce que je me suis rendu compte, qu'il n'était pas très utile dans la résolution de l'intrigue et qu'il apparaissait peu souvent. Je l'aimais bien cet extraterrestre tentaculaire, alors peut-être qu'on le retrouvera par la suite (si suite il y a, j'ai même pas encore négocié le premier !), sûrement même. D'autres passages ont été atomisés, mais ils seront remplacés par des paragraphes servant à "appuyer" le background des personnages.

Et bien sûr, toutes ces modifications sont à réaliser sur les 3 premières parties... Oui, celles où j'ai cherché à aller contre l'histoire, ce qui a été contre productif. Tout ça parce qu'à la base,  n'ayant pas été au bout de mes ambitions scripturales, le roman se terminait bien plus tôt, vers la fin de la seconde partie pour être exacte. On était alors plus proche des 60 000 mots que des 170 000 ! Mais l'histoire n'avait pas sa pleine mesure. Son ambition n'était pas assez affichée, et moi-même, je savais que c'était impossible d'écrire un roman si court sans suite avec un tel merdier galactique.

Sans Nom n'est qu'une petite planète, après tout, or l'organisation qui vient y fourrer son nez, a pour ainsi dire toute la galaxie comme terrain de jeu. Certaines explications, certains faits ne pouvaient s'inscrire qu'au travers d'une suite d'une longueur époustouflante. Cependant, avec Sans Nom, j'ai fait en sortes de créer un roman (certes très long) assez refermé sur lui même, ce qui me laisse entre autre le temps, si succès il y a, d'écrire la suite tranquillement... Sans oublier que là, le bêta lecteur va s'imposer pour me pointer des trucs qui m'ont malencontreusement échappés. Bien que j'en ai déjà repéré tout seul, après quelques mois durant lesquels je n'y ai pas touché.

Ah, et je rappelle que La Danse du Lys, tome 1 la Dame en Blanc sort en Décembre, voire avant. Les nouvelles viennent d'en haut. J'en ai d'autres, mais je les garde par devers moi, ne souhaitant pas jouer toutes mes cartes avant qu'elles ne soient distribuées. On est encore dans l'expectative sur certains points.

Vous avez peut-être remarqué : j'ai ouvert un second blog, les Histoires de G.N.Paradis, apparaissant dans un onglet plus haut sur cette page. Vous y trouvez mes écrits et uniquement eux, sans mes interventions intempestives. :) Je l'ai créé car c'était fouillis sur Vent et lame. Donc ne vous étonnez pas si en apparence, mes histoires ont disparu de ce blog ci. Elles vous attendent sur l'autre en streaming, avec zoom et plein écran. ça reposera vos yeux ! Celui Qui marche à l'ombre vous y attend, inédit.

C'est une nouvelle de fantasy assez mélancolique, et très courte :

«Certains héros vivent dans la lumière et leurs faits son chantés à travers les siècles. D'autres sont oubliés peu à peu...»


Allez, j'y retourne, bonne journée.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai