samedi 19 novembre 2011

un jour de flamme

Parfois, des ombres et des mauvaises sensations affleurent, presque physiques. Il est donc bon de tourner la page, et de fermer le livre. Je me fais cette réflexion pour diverses raisons, parfois inqualifiables, toujours spirituelles. Je suppose que certaines solutions en apparence séduisantes semblent inefficaces, voire dangereuses. Comme le dit si bien le personnage d'Ambre dans la Danse du Lys le Safran Démoniaque : "Il y a des endroits d'Adalante où il vaut mieux ne pas mettre les pieds..."  
Alors je choisis de suivre mes intuitions, dorénavant et d'arrêter d'aller au delà, une mauvaise habitude qui a déjà fait pleuvoir des épées par le passé. Niveau nouvelles scripturales : tout suit son cours. En attendant, Celui qui marche à l'ombre est désormais sur Feedbooks, depuis jeudi soir. Déjà 34 téléchargements (et 118 lectures sur youscribe, bien que là, ça date)... La suite du Brisant, un jour garde du corps, partie 2, arrivera normalement demain soir au plus tard. En décembre, si tout se passe bien, vous aurez trois textes de cette série, pour clore magistralement la saison 1. La suite attendra, même si je préparerai quelques surprises. 
Je vous invite donc à continuer à me lire sur feedbooks et sur youscribe ; ou sur ce blog, le cas échéant.  Je me suis toujours évadé via la lecture et l'écriture ; j'espère offrir la même évasion réflexive à mes lecteurs actuels et futurs. Lire, comme écrire, repose sur un acte existentiel et donc combattif. Récemment, j'ai lu une phrase sur le site d'un éditeur (dont je tairais le nom pour le moment :) ) qui m'a marqué :"être auteur, c'est aussi un état d'esprit." Il ne sert en effet à rien d'écrire de belles phrases ; sans âme et sans flamme.  
Rêveusement votre,
G.n.Paradis.

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai