Voilà les questions que j'ai reçu de la part des éditions Numériklivres, et auxquelles j'ai répondu ; en toute sincérité, avec une plume au coeur.
C'est la question incontournable, pouvez-vous vous présenter en quelques lignes à nos lecteurs ?
L’art de la présentation est toujours délicat et difficile. Voire traumatisant. Je me souviens de ces fameuses présentations en anglais, à l’oral, où droit comme un piquet, je forçais mes tristes cordes vocales, à entonner quelques mots. Et que ce soit une langue étrangère n’en était pas la cause principale : les mots ont cette fâcheuse et sadique tendance de ne pas venir à mes lèvres, lorsque j’en ai le plus besoin. On discourt toujours sur le principe de la page blanche, mais personne ne parle-t-il donc jamais de la voix blanche ? Celle qui reste muette, alors qu’on la voudrait forte ? Ma timidité ne m’aidait certes pas dans ce processus ; j’avais peur qu’on m’écoute ; aujourd’hui, j’ai peur qu’on ne m’entende pas. D’un côté comme d’un autre, la discussion semble plombée de balles. Alors, pour retenir les mots, rien ne vaut l’écriture. Il faut croire que je suis un garçon assez malin, même si en l’occurrence, j’ai oublié que des histoires imaginaires ne faisaient pas des présentations sérieuses.
Comme vous le constaterez, je suis un jeune homme d’à peine 23 ans. Très tôt, vers huit-neuf ans, j’ai su qu’écrire des histoires serait mon souffle vital. Et je ne me suis pas trompé ; en une dizaine d’années, j’ai rédigé une dizaine de romans, une centaine de poèmes, de nombreuses nouvelles et même récemment, des scénarios. Après un bac littéraire, je me suis orienté sur un parcours de lettres modernes et d’arts du spectacle (cinéma) à la fac, plus pour gagner du temps, que par véritable envie, j’en ai bien peur. J’y ai acquis quelques techniques scénaristiques, tout en m’inspirant grâce aux films. En effet, je me suis servi de toutes ces années d’étude pour accroître mes capacités créatives et étendre mon rayon d’approches narratives. J’ai toujours su où j’allais et ce que je voulais, notamment en écriture. Malheureusement, il a fallu que j’arrête les études, pour recevoir mon premier contrat d’édition, à un moment, où j’étais telle une loque, saisi entre deux vents ténébreux.
Après un échec en 3ème année, j’ai opéré un virage : dans la vie, comme dans l’écriture, il faut savoir se réinventer. Et je m’y efforce chaque fois que je prends la plume, quitte à être drastique ou dur envers moi-même. Je sors tout juste d’une période plutôt sombre, durant laquelle j’ai dû me battre pour avancer un brin, et Lunambre en est le reflet littéraire.
Pour toute question plus personnelle, je me ferais un plaisir de vous répondre en privée. Je suis quelqu’un d’ouvert, quoiqu’un peu rêveur, mais je saurais vous prêter une oreille attentive.
Comme vous le constaterez, je suis un jeune homme d’à peine 23 ans. Très tôt, vers huit-neuf ans, j’ai su qu’écrire des histoires serait mon souffle vital. Et je ne me suis pas trompé ; en une dizaine d’années, j’ai rédigé une dizaine de romans, une centaine de poèmes, de nombreuses nouvelles et même récemment, des scénarios. Après un bac littéraire, je me suis orienté sur un parcours de lettres modernes et d’arts du spectacle (cinéma) à la fac, plus pour gagner du temps, que par véritable envie, j’en ai bien peur. J’y ai acquis quelques techniques scénaristiques, tout en m’inspirant grâce aux films. En effet, je me suis servi de toutes ces années d’étude pour accroître mes capacités créatives et étendre mon rayon d’approches narratives. J’ai toujours su où j’allais et ce que je voulais, notamment en écriture. Malheureusement, il a fallu que j’arrête les études, pour recevoir mon premier contrat d’édition, à un moment, où j’étais telle une loque, saisi entre deux vents ténébreux.
Après un échec en 3ème année, j’ai opéré un virage : dans la vie, comme dans l’écriture, il faut savoir se réinventer. Et je m’y efforce chaque fois que je prends la plume, quitte à être drastique ou dur envers moi-même. Je sors tout juste d’une période plutôt sombre, durant laquelle j’ai dû me battre pour avancer un brin, et Lunambre en est le reflet littéraire.
Pour toute question plus personnelle, je me ferais un plaisir de vous répondre en privée. Je suis quelqu’un d’ouvert, quoiqu’un peu rêveur, mais je saurais vous prêter une oreille attentive.
Lien vers les autres questions :
Quels sont vos maîtres en pensée, comment es-tu arrivé à écrire de la Fantasy, entre autres, est-ce la première fois que tu publies?
L'Éminence grise est le premier volet du Monde de Lunambre. Je précise qu'il s'agit d'histoire complète à chaque fois, c'est pour cette raison que nous ne parlons pas de série ou encore de tome. Peux-tu nous en dire plus sur le Monde de Lunambre et situer l'Éminence grise dans ce contexte?
Quels sont vos maîtres en pensée, comment es-tu arrivé à écrire de la Fantasy, entre autres, est-ce la première fois que tu publies?
L'Éminence grise est le premier volet du Monde de Lunambre. Je précise qu'il s'agit d'histoire complète à chaque fois, c'est pour cette raison que nous ne parlons pas de série ou encore de tome. Peux-tu nous en dire plus sur le Monde de Lunambre et situer l'Éminence grise dans ce contexte?
interview réalisée le 8 Juin 2012.
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