mercredi 19 décembre 2012

Lunombre 2 l'Ancienne garde

N’entendez vous pas les soupirs de la vie ? Des êtres vivants s’essoufflent au sein des lueurs pourpres du soir, face à des remugles de pollution voraces. Dans ces conditions, sauver le monde semble vouer à l’échec. Et c’est là où s’exalte le courage, où s’imprime le lien et où s’achève l’agonie.
    En ce monde, nous ne sommes que des petites particules d’énergie corporelle vouées à disparaître. Le feu, l’élément qui dispense la lumière et la chaleur ; pervertie, administre la mort. Et le liquide rouge, gorgée d’oxygène, qui s’écoule à travers le corps et le propulse, n’offre qu’un maigre répit.
     La flamme qui s’embrase le long de leurs lames, la trahison et l'horreur, Vile et shiven connaissent tout cela, mais ils n’ont aucune illusion. La fureur du combat ne s’évade qu’au firmament, et alors, vient la chute macabre, le déploiement des ailes, l’ultime acte belliqueux face aux abysses. Triste et poignante est la mort, alors que dire de l’éternité, une infinité de mort ? 

Suivez l'histoire de Shiven et de Vile, en un monde où les âmes humaines sont l'ambroisie des dieux. 

Résumé :

Île de Balfor, 175ème Lune d’Ambre
 

Vile et Shiven oeuvrent de concert au sein du monde de Lunambre. Malgré leur différence d’âge, un lien existentiel les unit l’un à l’autre. Ils partagent les mêmes souffrances et la même puissance, ce qui leur attirent de nombreuses inimitiés au sein de l’école des assassins. Le temps des révélations a bruissé ; mais l’œil de la Lune s’entrouvre, noir pâle, assoiffé de fureur. La folie vengeresse des dieux risque bien de dévorer l’avenir...

« Prenez-garde : sur Lunambre, vos âmes sont l’ambroisie des dieux… »

 Liens :

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai