mardi 18 décembre 2012

Lunombre 2

Ne ressentez-vous pas le frisson dans la nuit de notre savoir ? Ce tremblement inquiétant qui fait vibrer votre échine sensible. Qui vous fait songer, à qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Pourquoi suis-je là ?

   La vie ne fut pas un hasard.

   Au commencement, il n’y avait qu’une terre de roches mortes et froides arrosée d’astéroïdes. Un vaisseau vint : il ne ressemblait à nulle autre ; rond et d’ambre, il tournoyait dans les confins de l’espace et voyageait de monde en monde, en diffusant son énergie aux ténèbres ambiantes. Les divinités de la Lune d’Ambre façonnèrent la vie ici-bas. Que devinrent-elles par la suite ? Même les premiers nés de Lunambre l’ignorèrent. Dans les légendes, il fut écrit que les dieux tombèrent et périrent, une fois descendus à terre. 

   L’humanité surgit bien plus tard, à la recherche d’un espoir, d’une vie meilleure, d’un autre monde. Malheureusement, des êtres sombres évoluaient déjà sur ces terres, et virent d’un œil haineux cette arrivée inopportune.  

   La guerre non plus ne fut pas un hasard.

   Aucun des deux camps ne triompha… Depuis ce temps là, asservis, les humains vécurent dans un mensonge et une horreur quotidienne. Mais une flamme bleue, puissante et indomptable, fut la compagne des hommes lors de leur exil. Ce feu vivant les enchainait à leur passé et à leur histoire.

   Au pied d’une tour, un jeune garçon et son père mendiaient. Le premier s’appelait Shiven ; voici sa vie, quelques années après les terribles événements de la Flamme Bleue

Lunombre 2 l’Ancienne Garde, sortie prévue demain, quelques jours avant la fin du monde.

« L’ombre du rêve nait de l’abysse de l’âme,
Son étincelle créant au coeur, la flamme. »

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai