lundi 10 décembre 2012

Lunombre vient



« L’ombre du rêve nait de l’abysse de l’âme,
L’étincelle créant au ciel, la flamme. »


Une porte ouverte sur un autre monde incarne l'idée même d'une vitre brisée : des morceaux éparts, fendus, aussi imbibés de vies que des tronçons de bières acérés. Il en va de même avec une histoire, aussi prompte à la brisure, qu'à l'horreur du temps qui s'incurve sur un sentier ténébreux. Enfin, même la nuit, une légère lueur peut embraser jusqu'aux cieux, à condition qu'orientée dans la bonne direction, elle se réfléchisse sur les bons débris... Quand on ne possède pas les armes face à l'adversité, on les cherche ailleurs, dans d'autres lieux, dans d'autres temps : là où le tranchant de la volonté brise jusqu'aux chaînes de la destinée, même sur les pas d'un personnage assassin, cheminant sous une lune d'Ambre... Là où les âmes humaines sont l'ambroisie des dieux. La série s'appelle Lunombre, et c'est pour bientôt...
 

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"Mon histoire ne s'accorde ni à leur monde, ni à leur mode de vie; leurs vies et la mienne ne suivent pas le même chemin. J'ai un bien autre monde en tête, qui porte dans le même coeur son amère douceur et sa peine aimée, le ravissement de son coeur et la douleur de l'attente, la joie de la vie et la tristesse de la mort, la joie de la mort et la tristesse de la vie. En ce monde, laissez moi avoir mon monde, et être damné avec lui ou sauvé avec lui."

Gottfried de Strasbourg

"Quand Ils parlent d'espérances trompées,
De Tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater les coeurs;
leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air des cercles éblouissant;
Mais il y pend toujours quelques gouttes de sang."


Extrait de La Muse, d'Alfred Musset, tiré du recueil les Nuits de Mai